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samedi 15 octobre 2022

L'expo Nicolaou et son album-souvenir

Je devais évoquer il y a quelques semaines cette expo et la publication de ce joli album-catalogue biographique.
Mais sans pouvoir au minimum donner une adresse pour se procurer ce dernier, je risquais de me retrouver confronté à d'incessantes demandes ("À qui s'adresser ?" ; "
Comment faire pour le commander ?" ) pour lesquelles je n'avais pas de réponse !

Ouf, j'ai fini par obtenir les infos essentielles (voir en fin d'article).

Et puis, le brusque décès de François Corteggiani (article précédent) a bouleversé le petit monde de Pif et de ses anciens lecteurs...

Concernant l'expo elle-même, qui se tient (jusqu'au 30 octobre, et peut-être au-delà, mais je n'ai pas d'info pertinente à ce sujet), l'idée en avait été lancée il y a 2 ans, puis concrétisée partiellement l'an dernier, avant que l'Office du Tourisme de St-Georges de Didonne, où Jacques Nicolaou résidait depuis la fin des années 70, décide de lui ouvrir tout un étage. L'expo est gratuite et ouverte à tous, faut-il préciser.

- > article sur l'ouverture de l'expo, ici

La propre fille de Jacques, Béatrice, a fourni archives, planches originales, dessins, aquarelles, photos, etc., pour que cette expo rende compte de la somme de travail accumulée par son père.
Ci-dessous, quelques images de l'expo (merci à Béatrice Nicolaou pour les photos !) :




(Ci-contre, Béatrice avec son papa, dans les années 80 : photo tirée de l'album-souvenir)

Il fallait que cette expo, si modeste soit-elle, ait un catalogue ou a minima un album-souvenir qui soit à l'image du père adoptif de Placid et Muzo, et géniteur de Tib, Mecton, etc.
Paul-Louis Bouchet s'y est attelé et il a créé pour la Ville, avec sa petit maison d'édition Bonne Anse, un très joli recueil broché de 36 pages, à la manière d'un album de BD, qui retrace le parcours de Jacques Nicolaou, agrémenté de photos de jeunesse inédites, de gags, illustrations, et diverses archives familiales.
Il est mimi, rétro, bucolique... enfin bref, il ressemble beaucoup à son sujet ! Et il a été conçu en un temps record.



Un "must" pour tout ancien lecteur de Pif-Gadget... surtout s'il est un brin collectionneur !

Ci-dessus : vue de l'expo à l'étage, mêlant agrandissements de gags et illustrations, panneaux biograpiques, peintures de Jacques Nicolaou (acryliques) et souvenirs de l'époque Pif-Gadget. Au fond : Paul-Louis Bouchet, éditeur de l'album-souvenir.

Notre ami Jacques nous a quittés en avril dernier (petit article ici) mais avait pu voir la progression du projet, dont il se réjouissait.
Dommage, vraiment, qu'il n'ait vu la chose terminée. Idem pour l'album-souvenir, dont il eut certainement été très fier.

Lors de notre dernière conversation, en mars, j'évoquais le dossier que je préparais sur lui, pour une future version papier de la gazette. Il en était tout heureux. Mais là encore, parmi les projets post-Covid qui avaient été reculés sans cesse, ce dernier verra le jour sans lui.
Le pire, c'est qu'entretemps je suis tombé sur une interview improvisée devant sa maison, il y a 10 ans, dont j'avais totalement oublié l'existence. Elle avait été enregistrée en marge du film-souvenir que je lui avais concocté pour en faire un beau souvenir (avec famille et amis) de ses 60 ans de "carrière" dans la BD.

-> À VOIR ICI : LE FILM "La fête à Nico", quand Nicolaou fêtait avec ses amis ses 60 ans de métier, il y a exactement 10 ans.


Nous aurons donc l'occasion de revoir et réentendre l'ami Jacques - avec un petit pincement au cœur - évoquer quelques souvenirs personnels, lorsque ce petit film biographique sera monté, avant la fin de l'année.
Il en avait vu les principales images, mais pas toute l'interview, et pas du tout ce passage resté inédit.

Le père adoptif de Placid et Muzo reviendra ainsi, virtuellement, nous faire une visite avant Noël...

________________

Pour vous procurer l'album-souvenir de l'expo Nicolaou (il vaut 10€ seulement), adressez un mail à l'Office du tourisme ici :  https://www.royanatlantique.fr/contact/

(Je ne garantis pas les délais de réponse !)


dimanche 10 février 2013

8. Recherches et trouvailles...


L'un des grands bonheurs du documentariste, c'est le moment où il met la main (ou juste le doigt) sur une information, un document, une archive qui jusqu'alors avait été négligée, ou bien dont on connaissait l'existence mais que plus personne n'était capable de localiser.
Et puis, les souvenirs sont parfois confus et on mélange allègrement les dates, les faits, les personnalités en question, etc...

(ci-contre une annonce pour une "pendulette Pif" créée pour le journal "L'Humanité" en 1951 ! Le personnage de Pif paraissait dans l'Huma, et ne connut d'histoires dans Vaillant qu'à partir de Noël 1952)

Heureusement, on a parfois accès aux auteurs en direct, et dans ce cas on peut découvrir des archives "de première main". Ainsi, quand Nicolaou me recevait chez lui (lui qui déteste les intrusions...) avec ma caméra, pour me commenter quelques archives personnelles... :

(A propos de Nicolaou : un petit jeu de devinettes en fin de cette chronique ! :-))

L'autre grand casse-tête (et dans ce domaine, en revanche, les "bonheurs" sont aussi rares qu'éphémères) concerne les droits. Droits (copyrights) liés aux oeuvres, aux documents visuels ou sonores, et l'accès aux fameux "ayant-droit" (j'ai dû vérifier l'orthographe du pluriel !).
Dans certains cas, des problèmes de succession compliquée empêchent de pouvoir rééditer les auteurs. C'est le cas par exemple pour tout ce qui a trait à "Dr Justice", pour des raisons familiales complexes, tant côté ayant-droit du dessinateur que de l'auteur....

Il faut également se souvenir qu'avant les années 80 (grosso modo), beaucoup de dessinateurs travaillant pour la presse jeunesse (en tous cas, ceux qui travaillaient pour Vaillant puis Pif-Gadget) ne récupéraient pas toujours leurs originaux, ou en tous cas pas immédiatement. 
Or, le stockage de ces documents (aujourd'hui devenus précieux pour les collectionneurs et les historiens !) était devenu un vrai problème aux éditions Vaillant.
Il y eut des dégâts des eaux qui détruisirent pas mal de planches, et surtout, lorsque la société qui reprit Pif-Gadget et les publications des éditions Vaillant fut liquidée au début des années 90, une véritable gabegie vit un nombre énorme de ces originaux disparaître, avant que la liquidation officielle permit à une poignée de chanceux de racheter un "trésor de guerre", dont on aperçoit encore parfois quelques specimen pointer sur eBay ou ailleurs, à des prix rédhibitoires (pour les moins fortunés, dont je fais partie !)
La Cité de la Bande Dessinée et de l'Image (CIBDI) d'Angoulême possède un grand nombre d'originaux, le plus souvent provenant de dons des auteurs eux-mêmes. Un événement semble se préparer autour de Vaillant, dans une paire d'années.... Je croise les doigts.
(ci-contre quelques pièces de la collection de la CIBDI, dont de magnifiques planches de "Yves le Loup", de René Bastard)

Richard Medioni, à l'occasion de la parution des son ouvrage sur Pif-Gadget et de celui sur Hervé Cultru consacré à Vaillant, organisait de petites expos, dont voici un exemple, que j'avais capté à Angers BD en décembre 2009. On pouvait y admirer quelques planches (cliquer sur l'image pour découvrir la vidéo) :



Un festival organisé au Mont St-Sulpice en septembre 2013 a permis d'en découvrir d'autres.

Combien de temps faudra-t-il attendre pour que les dessinateurs ayant travaillé pour Pif-Gadget soient reconnus pour leurs qualités propres, au lieu d'être relégués avec le tout-venant de la presse illustrée, et bien entendu tenus à l'écart des grands ouvrages de référence sur la BD, au motif que leurs récits n'étaient pas édités dans de prestigieux albums ? (ça s'arrange un peu depuis quelques années, mais on est encore loin du compte)
Loin de moi l'idée de comparer les récits de Pif et Hercule avec les aventures d'Asterix, mais il me semble que Coehlo, Marcello, Poirier, Cézard, Le Guen, Mas, Nortier, pour en citer une petite poignée, mériteraient d'être redécouverts par le grand public.
Fort heureusement Chéret, Poïvet, Tabary, Gotlib, Godard et d'autres sont aujourd'hui reconnus (en général quand ils furent édités pas d'autres maisons !).


_____


TROUVAILLES D'ARCHIVES TV RECENTES
... ET UN PETIT JEU !

Dans mes recherches d'archives audiovisuelles (très pauvres en ce qui concerne Vaillant et Pif, mais on s'en doutait !), je suis tombé sur cette émission d'Antenne 2 dont j'avais totalement oublié l'existence, "Un sur Cinq", où il fut question, à la rentrée 1977, de l'évolution du personnage de Pif. Etaient présents Cabrero Arnal, son géniteur, Roger Mas, son successeur (notamment pour la bande quotidienne dans l'Huma) et Michel Motti, qui le dessinait alors dans Pif-Gadget. C'est à ma connaissance la seule archive où l'ont peut voir les trois, et la seule où l'on entend (en fait très succinctement) le discret Motti. J'en utiliserai vraisemblablement un extrait dans le film...


Petit cadeau en forme d'instantanés d'interviews pour les "vrais" fans de Pif :
Cabrero Arnal
Roger Mas
Michel Motti
ET POUR FINIR, UN PETIT JEU !!
Nicolaou m'avait montré - devant la caméra - un document rarissime, et pour cause : il s'agissait d'un petit "test" qu'il avait réalisé en 1957, afin de convaincre la rédaction qu'il était capable de reprendre Placid et Muzo, ainsi que le souhaitait Arnal. Il avait découpé des postures des personnages, Certaines venaient d'Arnal, d'autres dessinées par lui-même. 
La rédaction s'y était trompée...  Et vous ? Saurez-vous retrouver les versions de Nicolaou ?



...


La réponse, par Nicolaou lui-même ("A" pour Arnal et "N" pour Nicolaou) :

(ne regardez pas tout de suite !)




mercredi 8 août 2012

3. Tournages et retournages avec KAMB !

Ah, Jacques Kamb ! 
Je ne sais par où commencer cette longue chronique, car Jacques a été le tout premier des auteurs de Vaillant et Pif que j'aie rencontré et filmé ; celui que j'aurai filmé le plus souvent et le plus longuement ; celui que j'aurai filmé pendant qu'il collaborait avec la nouvelle version de Pif-Gadget (2004-2008) et également après la fin de cette histoire-là ; le tout premier auquel j'ai consacré un DVD sur sa carrière, et puis, tout simplement, Jacques Kamb est devenu un ami.

Inutile de préciser que dans mon film, il tiendra une place importante puisqu'il est le seul auteur de BD vivant à avoir pu travailler dans TOUTES les versions de Vaillant et Pif-gadget, et ce dès le début des années 50 !
Jacques Kamb a débuté comme dessinateur de presse et son trait - assez proche de celui de Jean Effel - a servi en particulier pour des gags ou rubriques "humo" dans le quotidien L'Humanité, puis dans le journal Vaillant. (voir en fin de cette chronique un extrait vidéo sur cet aspect de sa carrière).


(Jacques Kamb en 1973, quand sortait Dicentim le petit Franc dans Pif-Gadget)

Les anciens lecteurs de Pif-gadget connaissent son personnage de "Couik, l'oiseau préhistorique"  (créé dans le premier numéro de Pif-Gadget en 1969) et surtout "Dicentim le petit Franc", dans le journal à partir de 1973. (et tiens, curieux hasard, Dicentim aura pile 40 ans lorsque ce film sera terminé !). Chaque fois que j'ai évoqué Pif-gadget et les personnages du journal auprès d'anciens lecteurs, au cours du tournage, Dicentim était l'un des rares à être systématiquement cité.

Je ne vais pas m'étendre sur l'immense carrière de Kamb ou ses diverses bandes et albums.
Pour tout savoir sur lui, il y a UN site, et un seul, dans lequel absolument tout ce qu'on peut imaginer sur Jacques Kamb est répertorié par son plus grand fan monomaniaque : Frédéric Maye. Ce site est le DICENTIMBLOG :




Premières rencontres.

J'ai fait la connaissance de Jacques Kamb en 2004, au cours de la soirée de lancement du nouveau Pif-Gadget (déjà mentionnée, avec clip vidéo, dans la chronique précédente).  Plus tard, il a fait partie de l'équipe de "Période Rouge", la revue gratuite (uniquement sur le web) qui proposait une foultitude de dossiers richement illustrés sur l'aventure de Vaillant et Pif-Gadget.
En 2006, je me propose de recueillir auprès de lui un témoignage de son parcours avec Vaillant et Pif, et le premier tournage (en vidéo DV, à l'époque) eut lieu pendant un Salon de la BD de Collection.
Nous nous sommes retrouvés chez lui pour plusieurs sessions d'entretiens filmés.
(photo ci-contre © Totoche)


L'année suivante, j'en tirai un film de 26 mn (inédit, uniquement édité en DVD et mis sur le net par "épisodes", à l'occasion des 75 ans de Jacques) pour lequel je réalisai au passage ma toute première animation (de quelques secondes !) pour le générique, puisque je faisais voltiger Couik au-dessus du royaume de Poilempogne...

La même année, Jacques sortait son premier album consacré au personnage de Couik, auquel très rapidement allaient succéder une dizaine d'autres albums de ses personnages principaux : "Dicentim le petit Franc" et "Zor et Mlouf". Une projection du film et une soirée de dédicaces (en musique !) pour fêter ça eut lieu à Paris...
(Voir les liens vers des séquences du film en fin de cette chronique).


(Quelques privilégiés ont pu se procurer ce petit DVD hors-commerce, à sa "sortie".
Pour ceux que ça intéresse, je peux éventuellement en fournir si on m'écrit pour cela. Comme il est créé à la demande, il en coûterait 12€. 
Je précise que ça ne me rapporte pas un kopeck et que je fais cela à titre exceptionnel, et seulement si on me le demande gentiment et sans faire de fautes d'orthographe... !!)


Deuxième salve :
Fête de l'Huma et confidences...

En septembre 2007, j'accompagnais - toujours armé de ma caméra - Jacques Kamb, Richard Médioni et quelques autres sur un stand de la Fête de l'Huma.
L'occasion de voir Kamb en contexte de dédicace, mais aussi de rechercher à quoi pouvaient ressembler l'ambiance des stands de Pif-Gadget de la grande époque, au début des années 70...
Dans le petit clip que j'ai tiré de ce moment ensoleillé, on retrouve Jacques et son fils, ainsi que Gérard Miller (ha ha) et on se rend compte de la convivialité de cette "camaraderie" qui n'est pas, dans ce cas, un mot uniquement de circonstance... (cliquer sur l'image : )


A cette occasion, j'ai également tourné une séquence dans laquelle on voit Jacques préparer des cartons de ses albums et évoquer ses souvenirs de la Fête de l'Huma. Ces images sont restées inédites et je ne sais pas encore si elle s'inséreront dans le film.

3ème acte : Jacques et les vétérans !

2009 a été le tournant décisif dans l'idée de faire un jour un grand film sur l'histoire de Vaillant et Pif. Puisque j'avais commencé à interviewer d'anciens auteurs, j'allais continuer (tout en écrivant la trame du documentaire) mais les tournages seront désormais en HD : interviews d'auteurs, archives, reconstitutions éventuelles, reportages, et trouvailles en tous genres. Un clip avec André Chéret pour les 40 ans de Rahan, dont les images non montées sont réservées au documentaire, 2 tournages avec Gerald Forton, idem. Et également les rencontres et interviews de plusieurs autres auteurs... mais je préfère garder quelques surprises pour plus tard... ;-)
L'année suivante, un festival organisé à Bourgoin-Jailleu est l'occasion de filmer les retrouvailles de 3 piliers "humour" de l'histoire de Pif-Gadget : Jacques Nicolaou, Yannick et bien entendu Jacques Kamb.
Cette rencontre au sommet du gag n'était pas survenue depuis les années 70 !
(photo © J-Luc M.)
Non seulement l'événement me permet d'archiver des images formidables sur place (rencontres, débats sur Pif-gadget, etc...), mais en prime je mets en boîte des interviews de Nicolaou et Yannick (j'y reviendrai dans une chronique ultérieure) et je rencontre un couple dont l'histoire est "intimement" liée à Vaillant, puisqu'ils vendaient les premiers numéros en 1945 alors qu'ils étaient encore gamins...

Rebelote : "Coupez ! Cette fois, c'est la bonne !"

Depuis la sortie du petit film en DVD consacré à Jacques Kamb (c'était la première fois qu'on s'intéressait en format audiovisuel à la carrière de Kamb !), je me disais qu'il était vraiment dommage que Kamb soit in fine le "mal loti" parmi tous ces auteurs de BD du film, surtout en regard de sa longévité. Mal loti en termes de qualité d'images ! Les interviews ayant servi au montage du sujet en question avaient été réalisées en format DV, tandis que par la suite, tout le monde a eu droit au traitement haute-définition (qui est devenu la norme en télévision, puisque plus aucun poste TV vendu n'a désormais de format "carré", et par ailleurs la définition de l'image est sans comparaison.)

En 2011, nous décidons de nous retrouver chez lui pour une "ultime" séance de torture filmique, et non seulement cela me permet de refilmer des séquences, mais surtout dans l'intervalle d'autres archives et découvertes permettent d'aller un peu plus loin. En outre, ma propre perception de l'histoire de Vaillant et Pif-gadget a beaucoup évolué (surtout après lecture de "Période rouge !") et les sujets abordés sont plus approfondis.
(photo à droite : © Rémy Kamb)

Ci-dessous une image tirée du tout premier tournage d'interviews et ensuite 2 images provenant des rushes HD.
Comme on dit : "y'a pas photo !"... :


(Ci-dessus : image DV du tournage de 2007 - en-dessous : 2 images tirées du tournage HD de 2011)

("Arnal, c'était la perfection !", s'exclame Kamb dans cette séquence)


Pour finir en images : du beau, du bon....


En haut : souvenir des couvertures de Jacques Kamb pour "La vie ouvrière" dans les années 70. Un style dynamique et plein de fantaisie...  Ci-dessous : caricature de Jacques Séguéla dans les années 80. Kamb a "croqué" de nombreux portraits dans ce style, dans les années 80.


Ci-dessous : dernière case du tout premier gag réalisé par Kamb pour la reprise, après 25 ans d'absence, de son personnage Couik... :

Au printemps de cette année s'est tenue une formidable expo consacrée à Pif-gadget... à Bucarest ! 
Si j'en ai le temps, je reviendrai peut-être sur cet événement auquel, malheureusement, je n'ai pu assister. Je tenterai d'en récupérer quelques images "d'archives", histoire de mieux évoquer l'impact de ce journal sur la jeunesse roumaine (et plus largement sur la jeunesse du "bloc Est", privée de lectures capitalistes occidentales... à l'exception des publications Vaillant, encore considérées là-bas comme "camarades" par le régime en place, et permettant accessoirement aux gamins roumains d'apprendre le français avec bonne humeur.... Jacques Kamb fut l'invité d'honneur de l'inauguration, en compagnie de Mircea Arapu, dessinateur ayant repris plusieurs personnages dans la dernière version du journal et dont le blog offre notamment ce petit compte-rendu en images (cliquer sur l'affiche) :

J'aurai l'occasion de reparler ultérieurement de Mircea (interviewé l'an dernier pour le film)... et de la sortie de son livre !  :-)

Et enfin...
UN SCOOP ! Un dessin réalisé pour moi, histoire de se souvenir que Zor et Mlouf, en 1965 dans Vaillant, avaient inventé deux ou trois choses qu'on retrouverait sous une autre forme (mais en moins comique !) au cinéma... :




Cette chronique fut particulièrement longuette.... mais Kamb méritait bien ça !
Promis : la prochaine sera beaucoup plus digeste en lecture !



Les liens pour s'y retrouver :

Le DICENTIMBLOG ! : pour TOUT savoir sur Kamb... et plus encore !

"Le petit monde de Kamb" - séquence dessins de presse

"Le petit monde de Kamb" - séquence "la saga Couik"

"Le petit monde de Kamb" - séquence sur l'histoire de Dicentim

Interview vidéo : Kamb fête ses 75 ans et répond aux questions des lecteurs

Fête de l'Huma 2007 avec Jacques Kamb et l'équipe Vaillant Collector

Le blog de Mircea Arapu